Comment garder vos enfants en santé pendant l’année scolaire
Cahiers? Oui!
Nouvelle boîte à lunch? Oui!
Probiotiques, prébiotiques et huile de poisson? Triple oui!
Il est très important d’aider votre enfant à développer un système immunitaire sain. Ainsi, il pourra renforcer sa résilience, ce qui signifie que toute maladie qu’il contractera sera moins grave et moins longue. La résilience fait également référence à la capacité de rebondir après une situation stressante, qu’il s’agisse d’un test ou d’un désaccord avec un ami à l’école. La résilience peut être cultivée à la fois du point de vue de la nutrition et du style de vie, ce qui donnera à votre enfant les outils nécessaires pour être au sommet de sa forme! Voici 5 conseils à suivre pour développer la résilience d'un enfant.
1. MANGER L’ARC-EN-CIEL
Manger une variété d’aliments végétaux colorés fait en sorte que votre enfant consomme une tonne de phytonutriments. (Le mot phyto signifie tout simplement « plante ».) Les phytonutriments se comptent par milliers et constituent les composés bénéfiques des plantes qui leur confèrent leur goût, leur texture et leur couleur uniques. Ils offrent des centaines de bienfaits aux enfants. Certains phytonutriments agissent comme antioxydants pour protéger les cellules contre les dommages oxydatifs, d’autres sont des anti-inflammatoires qui domptent l’inflammation qui, autrement, augmente. Amener les enfants à manger un arc-en-ciel d’aliments et, par conséquent, à consommer beaucoup de phytonutriments est extrêmement important pour élever un enfant résilient. Cependant, des recherches ont révélé que la plupart des enfants ne mangent pas assez d’aliments variés et que 40 % des fruits et des légumes consommés par les enfants canadiens proviennent de pommes de terre blanches et de jus de fruits. Les portions quotidiennes totales de légumes verts chez les enfants canadiens de 2 à 8 ans ne correspondent qu’à un tiers d’une seule portion.
2. NOURRIR LES INTESTINS À L’AIDE DE PROBIOTIQUES
Une flore intestinale diversifiée enseigne au système immunitaire à différencier un ami d’un ennemi, et avoir un bon ensemble de microbes intestinaux stimule l’activité des cellules immunitaires dans les intestins.1 On recommande de donner aux enfants des aliments probiotiques, notamment de la choucroute, du kéfir, du miso, du tempeh et du kombucha en plus d’un supplément de probiotiques à souches multiples. Une variété de microbes de souches multiples a également démontré être bienfaisante pour réduire les allergies et l’eczéma atopique. Les bactéries probiotiques, notamment la Lactobacillus rhamnosus GG (LGG), la L. reuteri et la Saccharomyces boulardii, sont parmi les souches les mieux étudiées pour aider à réduire la gravité des diarrhées infectieuses causées par le rotavirus – très courantes chez les enfants pendant la saison du rhume et de la grippe. De plus, des recherches ont démontré que la L. Reuteri était capable de réduire les ballonnements chez les enfants et les jours d’absence de l’école. La L. rhamnosus a également démontré réduire l’occurrence et de la durée des infections des voies respiratoires et de la durée de la diarrhée infantile. Des recherches sont en cours sur le rôle de la L. rhamnosus dans le soutien à la santé mentale et aux fonctions cognitives chez les enfants.
3. ALIMENTER LES BACTÉRIES INTESTINALES À L’AIDE DE PRÉBIOTIQUES
Les prébiotiques sont tout aussi importants que les probiotiques. Ce sont les composantes alimentaires non digestibles qui bénéficient au microbiome en stimulant de manière sélective la croissance ou l’activité de bactéries non pathogènes dans le côlon. Il est donc important de donner à son enfant une variété d’aliments à base de plantes pour optimiser son alimentation et sa consommation de prébiotiques. Certains de nos aliments prébiotiques préférés sont les framboises, les bleuets et les mûres et les flocons d’avoine. Les superaliments+ fermentés biologiques pour les intestins pour enfants est également une merveilleuse source supplémentaire de fibres prébiotiques. La combinaison de phytonutriments et de fibres prébiotiques a démontré améliorer les fonctions cognitives et l’humeur chez l’enfant, favoriser le maintien d’un poids santé, promouvoir la fonction immunitaire et des selles normales.
4. NOURRIR LE CERVEAU À L’AIDE D’OMÉGA-3
Jusqu’à 84 % des enfants consomment moins d’une portion de poisson et fruits de mer par semaine et on a découvert qu’ils présentaient des niveaux inférieurs d’AEP et d’ADH par rapport à ceux des adultes. Les AEP et ADH sont des nutriments essentiels au développement du cerveau, et il a été prouvé que la supplémentation en oméga-3 améliore les symptômes cliniques et la performance cognitive des enfants atteints d’un TDAH. De plus, la vitamine D contribue au sain développement du cerveau, des yeux et des nerfs chez les enfants de moins de 12 ans. Elle est importante pour la santé cognitive et les fonctions cérébrales, ainsi que pour le développement et le maintien des os et des dents. Contrairement à la plupart des nutriments, il est difficile d’obtenir une quantité suffisante de vitamine D dans les aliments, mais la bonne nouvelle, c’est que notre corps a la capacité de fabriquer de la vitamine D. C’est ce que l’on appelle communément la « vitamine soleil » parce que la lumière du soleil est le meilleur moyen d’obtenir de la vitamine D dans notre corps. Malheureusement, dans les climats plus froids comme celui du Canada, nous n’obtenons pas assez de lumière du soleil pour atteindre la quantité quotidienne nécessaire de vitamine D. C’est pourquoi on suggère de prendre un supplément de vitamine D dès la naissance.
5. PROFITER DE LA NATURE TOUS LES JOURS
Sortir dans des espaces verts et être entouré par la nature présente de nombreux avantages remarquables pour la santé humaine, surtout celle des enfants, qui sont soutenus par des recherches. De plus, c’est totalement gratuit! Il a été démontré que sortir dehors réduit le stress, diminue le risque de dépression et d’anxiété et améliore la santé mentale globale. En fait, selon un article de l’Université d’Aarhus au Danemark, les enfants qui grandissent au contact de la nature courent 55% moins de risques de développer divers troubles mentaux plus tard dans la vie. Elle est même bénéfique pour les enfants chez qui on a diagnostiqué une hyperactivité et un trouble déficitaire de l’attention en les aidant à mieux se concentrer.
Les grands espaces aident également les enfants à mieux résister aux situations difficiles. En fait, l’Université du Colorado a découvert que les écoles dotées de cours d’école « vertes » réduisaient le niveau de stress des enfants, car ils y trouvaient « la paix à l’écart du stress en classe et dans la vie quotidienne ». De plus, les enfants qui jouent dehors, que ce soit dans la boue ou dans un bac à sable, présentent une plus grande diversité microbienne. Alors sur cette note, laissez-les manger de la terre!